Et si 1 + 1 faisait bien 11 ?
J’ai longtemps été dans le camp du « À quoi bon ? » face à l’ampleur du changement qui s’impose aux entreprises.
Les défis semblent immenses. Manque de moyens, urgence du quotidien, incertitude sur le retour sur investissement… Il est facile de penser que nos efforts individuels ne suffiront pas.
Mais il y a une règle universelle et incontestable : 1 vaut toujours mieux que 0.
En matière de transition bas carbone, c’est encore plus vrai. Nous ne sommes pas sur un simple calcul additionnel, mais bien sur des courbes exponentielles, où chaque action, aussi minime soit-elle, peut générer des effets démultipliés.
L’effet papillon appliqué à la transition écologique, c’est un facteur x100, voire x1000.
Le tournant incontournable pour les PME : anticiper plutôt que subir
La #CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) impose désormais aux grands groupes d’intégrer la durabilité dans leur gouvernance et leur reporting.
Conséquence inévitable ? Une transformation en cascade de toute la chaîne de valeur.
- Si vous êtes une PME, ce n’est pas une question de "si", mais de "quand".
- Vos clients et partenaires vous exigeront des engagements.
- Vos financements et aides seront conditionnés à votre impact environnemental.
- Votre attractivité en tant qu’employeur sera liée à votre engagement réel.
Au lieu de subir, anticipez. C’est une opportunité de prendre de l’avance et de transformer votre modèle économique avant que la pression extérieure ne vous y oblige.
Le Bilan Carbone® : une contrainte ou un catalyseur de performance ?
Soyons honnêtes : le Bilan Carbone® peut sembler être une usine à gaz. (Et il peut le devenir si mal exploité ! )
Mais en réalité, c’est le premier pas vers une transformation profonde.
Pourquoi ? Parce qu’il oblige à analyser ses processus et ses modes de fonctionnement.
L’habitude masque les dysfonctionnements. Ce qui passe sous les radars, ce sont souvent des problèmes structurels, intégrés de base dans votre mode de gestion. On ne les remet pas en question, car ils sont “normaux” dans le référentiel de l’entreprise.
Mais changer son prisme, c’est attaquer ces dysfonctionnements à la racine.
Des exemples concrets : quand la transition bas carbone booste la productivité
- Michelin – En optimisant ses chaînes d’approvisionnement et en intégrant une approche circulaire à ses pneumatiques, l’entreprise a réduit ses coûts de production tout en améliorant la durée de vie de ses produits. Résultat ? Un gain de compétitivité et une différenciation sur le marché.
- Interface (leader mondial de la moquette modulaire) – En visant un bilan carbone neutre dès les années 90, l’entreprise a développé des innovations inédites qui lui ont permis de réduire ses coûts de production tout en augmentant sa rentabilité de 20 %
- Décathlon – En intégrant la logistique bas carbone dans sa stratégie, le groupe a optimisé son stockage et son transport, réduisant ses coûts logistiques tout en améliorant son empreinte environnementale.
Dans tous ces cas, la transition écologique n’a pas été un coût, mais un investissement rentable et durable.
Pourquoi s’attaquer au Scope 3 est vital ?
Si vous voulez réellement structurer votre entreprise pour l’avenir, vous ne pouvez pas ignorer vos émissions de CO₂ indirectes.
Le Scope 3, c’est 70% des émissions de votre entreprise. Ne pas les inclure, c’est passer à côté de l’essentiel.
- Vos fournisseurs et votre logistique amont
- Vos clients et leurs usages
- La fin de vie de vos produits et services
Ne pas intégrer ces dimensions, c’est ignorer l’impact réel de votre activité et donc louper l’essentiel des gains possibles.
Un investissement avec un ROI supérieur à un investissement financier classique
On parle souvent de ROI financier… mais ici, il faut changer de grille de lecture.
Un projet de transition bas carbone n’est pas une contrainte, c’est un levier de croissance.
Pourquoi ?
- Il réduit vos coûts opérationnels en optimisant vos flux et vos ressources.
- Il vous différencie sur un marché de plus en plus exigeant.
- Il renforce l’engagement de vos collaborateurs et votre attractivité RH.
L’immatériel est le vrai trésor de votre entreprise. Performance interne, attractivité, compétitivité… tout est lié.
1 + 1 ne fait pas 2. Il fait bien 11.
Et si vous arrêtiez de voir la transition comme une obligation pour la transformer en un accélérateur de croissance ? Et si on arrêtait d'opposer Profitabilité avec Transition écologique ?
Vous êtes prêts à prendre le virage ? ADDVALIA est là !