Sandrine a créé une startup dans la livraison de repas sains à La Réunion. Pleine d’idées et d’énergie, elle a rapidement trouvé ses premiers clients.
Mais au moment de demander un prêt pour investir dans un local et du matériel, son banquier lui a présenté deux documents qui l’ont laissée perplexe : un bilan et un compte de résultat prévisionnel.
Comme beaucoup de jeunes entrepreneurs, Sandrine maîtrisait son produit et son marché, mais pas la lecture des chiffres. Elle se sentait désarmée face au langage financier et redoutait ses rendez-vous avec la banque.
Lors d’un atelier d’éducation financière pour entrepreneurs, Sandrine a appris à décoder :
- Le bilan : ce que possède l’entreprise (actif), ce qu’elle doit (passif), et ce qui reste (capitaux propres).
- Le compte de résultat : la photo de l’activité sur une année (produits – charges = résultat).
- Quelques ratios clés utilisés par les banquiers : autonomie financière, capacité de remboursement, marge brute.
À travers un cas pratique simplifié, elle a vu que ses investissements augmentaient son actif, mais aussi son endettement, et que le banquier regardait avant tout sa capacité à générer du cash pour rembourser.
« J’ai compris que les banquiers ne veulent pas me piéger : ils veulent juste vérifier que mon projet est viable. »
Sandrine n’est pas devenue comptable, mais elle a gagné les bases pour dialoguer d’égal à égal avec son banquier.
Lors de son rendez-vous suivant, elle a su :
- expliquer ses hypothèses de chiffre d’affaires,
- montrer sa marge brute,
- et rassurer sur sa capacité de remboursement.
Résultat : son dossier a été accepté, non pas parce qu’elle avait “les bons chiffres”, mais parce qu’elle avait montré qu’elle les comprenait et savait les défendre.
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